4 février 2013 | Québec
De tous les métiers liés à l’assurance, celui de souscripteur en assurance de dommages est particulièrement important puisque c’est à lui que revient généralement la décision d’accepter ou non de garantir un risque.Pour s’y prendre, le souscripteur analyse les nouvelles propositions d’assurance qui lui sont soumises par les courtiers ou les agents, à qui il fournit des soumissions comportant la meilleure protection possible concernant les biens du client. Il est également responsable des demandes de modification, d’annulation ou de renouvellement et il agit comme personne-ressource, fournissant aux divers intervenants les explications relatives aux garanties, aux produits d’assurance et à la tarification. Il est important de préciser que le souscripteur ne traite généralement pas avec le consommateur. En revanche, il interagit constamment avec les courtiers.
En s’appuyant sur de solides connaissances techniques et juridiques, le souscripteur doit faire preuve d’écoute active, poser les bonnes questions, posséder une aptitude particulière pour les chiffres, savoir bâtir une argumentation solide, pouvoir négocier, avoir le sens de l’analyse et un esprit de synthèse, posséder du discernement et un bon jugement.
Les dossiers sont parfois complexes, notamment ceux qui concernent les clients qui ont eu plusieurs réclamations, qui ont des antécédents judiciaires, ou qui ont été rejetés par un autre assureur. Mais c’est précisément ce qui passionne la majorité des souscripteurs. Dans plusieurs cas, le souscripteur devra offrir des couvertures moindres si le risque est trop élevé ou majorer la prime en fonction du risque. Même si le souscripteur ne discute pas avec le client, il faut être en mesure de le satisfaire et de répondre à ses attentes, tout en tenant compte du risque impliqué, sinon il risque d’aller voir ailleurs.
À ce propos, la concurrence est un aspect essentiel à considérer dans l’exercice de ce métier. Il faut ainsi fournir aux courtiers les meilleures soumissions possible dans les meilleurs délais possible car ces derniers font souvent affaire avec d’autres assureurs en même temps et qu’ils peuvent être tentés de choisir une autre soumission.
Comme pour la plupart des emplois dans le domaine des assurances, la majorité des employeurs privilégient les candidats ayant une formation spécialisée en assurance de dommages (AEC et DEC). Les candidats qui souhaitent devenir souscripteurs et qui ont déjà quelques années d’expérience dans le domaine des assurances ont généralement une longueur d’avance sur les autres – bien que plusieurs employeurs fournissent une formation à l’interne. Par conséquent, il est fort possible que le candidat doive faire ses preuves dans un métier connexe du domaine des assurances avant de pouvoir devenir souscripteur. Plusieurs souscripteurs qui sont au sein de la même entreprise depuis plusieurs années ont commencé en tant qu’agent d’assurance.
Il est également important de souligner que plusieurs employeurs demandent le titre de professionnel d’assurance agréé (PAA) délivré par l’Institut d’assurance même si aucun certificat ni permis spécial n’est exigé pour devenir souscripteur. Pour l’obtenir, il faut réussir un programme d’étude de 10 cours, faire une année de travail dans l’industrie et se conformer au code de déontologie.
Si vous avez envie d’une carrière dans le domaine des assurances et que vous possédez les qualités pour y parvenir, vous pouvez obtenir plus de renseignements sur le programme d’Assurances de dommages des particuliers offert aux campus CDI d'Anjou, de Laval, de Longueuil, de Montréal et de Pointe-Claire en remplissant le formulaire situé à la droite de l’écran. Ce programme conduit à l'obtention d'une AEC (attestation d'études collégiales).