8 février 2013 | Québec
Les jeunes québécois ne seraient pas suffisamment actifs et l’école devrait en faire davantage pour les faire bouger
C’est du moins la conclusion que semble tirer un vaste groupe d’experts réunis à l’initiative de la Coalition québécoise sur la problématique du poids, et dont les recommandations ont été rendues publiques lors d’une conférence de presse le 7 février 2013 à Montréal. Cette coalition qui a été créée en 2006 vise l’adoption de politiques publiques spécifiques à l’égard des problèmes reliés au poids.
Les cinq recommandations, qui figurent notamment sur la page Facebook de l’organisme et qui ont fait consensus au sein du panel, sont les suivantes :
- rendre obligatoire un temps minimal consacré aux cours d’éducation physique et à la santé;
- favoriser les activités physiques intramuros et parascolaires;
- intégrer l’activité physique à d’autres programmes d’enseignement;
- organiser et encadrer des récréations actives dans des cours d’école bien aménagées;
- favoriser les déplacements actifs entre le domicile et l’école.
Ces recommandations sont notamment fondées sur des données et statistiques qui nous indiquent que seulement 7 % des jeunes canadiens sont suffisamment actifs, que l’inactivité physique est un facteur de risque largement documenté pour l’embonpoint, l’obésité et plusieurs maladies chroniques et que l’activité physique chez les jeunes a des effets bénéfiques sur la santé physique, le bien-être psychologique, la santé mentale, les compétences sociales et les habiletés cognitives.
Selon les experts, il est important d’offrir aux jeunes un encadrement de qualité, des activités orientées vers le plaisir qui se déroulent dans un climat de respect et de confiance et qui répondent aux différentes caractéristiques individuelles (sexe, âge, capacités) pour qu’ils aient envie d’être actifs. Il importe également de considérer la durée, l’intensité, la fréquence et la nature des activités physiques qui sont proposées aux jeunes.
Si les recommandations proposées, qui sont notamment destinées au gouvernement, ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd et qu’elles sont considérées, il se pourrait fort bien que de nombreux programmes éducatifs soient modifiés pour qu’une place plus grande soit accordée à l’activité physique. D’autant plus que la première ministre elle-même souhaite que le Québec devienne une des nations les plus en forme du monde.
Dans un tel contexte, le rôle des éducateurs et des éducatrices à l’enfance pourrait s’élargir afin que l’activité physique prenne une place plus importante dans le quotidien des enfants qui sont placés en service de garde dans la mesure où c’est le ministère de la Famille et des Aînés qui dicte le contenu des programmes éducatifs.
À titre de rappel, le Collège CDI propose un programme de formation qui conduit à l’obtention d’une AEC en éducation à l’enfance et qui permet aux étudiants de lancer une carrière d’éducateur ou d’éducatrice à l’enfance. Vous pouvez obtenir plus de renseignements sur le programme de Techniques d’éducation à l’enfance offert par le Collège CDI sur ses campus de Laval, de Longueuil, de Montréal, de Pointe-Claire et de la ville de Québec en remplissant le formulaire situé à la droite de l’écran.