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Le rôle et les responsabilités de l’éducatrice à l’enfance dans le monde d’aujourd’hui

22 novembre 2012 | Québec

Le monde du travail au Québec a énormément changé au cours des 50 dernières années. Les femmes, par exemple, ont massivement investi le monde du travail. Les données de Statistique Canada à ce sujet sont fort éloquentes car si 26,5 % des femmes occupaient un emploi en 1961, la proportion de femmes dans la même situation en 2009 s’établissait à 60,9 %. En 1976, le taux d’activité des femmes de 25 à 54 ans qui avaient un enfant était de 36,0% alors que ce taux était de 82,1 % en 2009. L’examen des données sur le marché du travail confirme, en fait, deux tendances bien connues, soit la progression de l’activité des mères et la prédominance numérique des couples où les deux conjoints ont un emploi.

Il n’est pas étonnant, dans ce contexte, que le nombre d’éducatrices de la petite enfance ait considérablement augmenté au Québec et que leur rôle se soit modifié avec le temps. Alors qu’on les voyait comme des ‘’gardiennes’’ dont la mission consistait à surveiller les enfants il n’y a pas encore si longtemps, elles sont aujourd’hui considérées comme de véritables professionnelles portant de grandes responsabilités sur les épaules. En effet, comme les mères sont moins présentes auprès des enfants à cause de leurs propres obligations professionnelles, le mandat des éducatrices à l’enfance s’est beaucoup élargi.

Ce mandat est d’ailleurs défini de façon très précise par le ministère de la Famille et des Aînés et il s’articule autour de trois axes bien précis : les soins de base, le rôle éducatif et la prévention.

En termes concrets, les éducatrices doivent assurer la santé, la sécurité et le bien-être des enfants. Les activités qu’elles proposent aux enfants doivent soutenir le développement de leur motricité, de leur confiance en eux, de leur vocabulaire, de leur capacité à s’intégrer à un groupe et à résoudre des problèmes. Elles doivent veiller au dépistage et la prévention des maladies. De plus, elles peuvent jouer un rôle de soutien aux compétences parentales si les parents les invitent à le faire.

À cet égard, le ministère estime que les personnes qui aiment les enfants mais qui n’ont pas les autres aptitudes nécessaires s’épuiseront rapidement dans l’exercice de cette fonction et ne permettront pas, par conséquent, aux enfants de se développer adéquatement. En d’autres mots, l’amour et le respect des enfants doivent être accompagnés d’une bonne connaissance des caractéristiques de leur développement, d’une bonne maîtrise du processus de l’intervention éducative ainsi que de diverses qualités personnelles essentielles à l’exercice du travail d’éducatrice à l’enfance.

C’est la raison pour laquelle le ministère considère la formation spécialisée comme étant essentielle afin de proposer aux enfants des activités stimulantes, diversifiées, adaptées à leurs besoins et qui présentent des défis à leur mesure. Il est donc très important que les éducatrices à l’enfance connaissent et comprennent les différentes phases du développement des enfants. Parmi les exigences de formation acceptées par le ministère figurent le baccalauréat dans un domaine spécialisé, le diplôme d’études collégiales en techniques d’éducation spécialisée (DEC) et l’attestation d’études collégiales d'éducation à l’enfance (AEC).

Le Collège CDI propose d’ailleurs un programme qui conduit à l’obtention d’une AEC en éducation à l’enfance qui répond aux exigences telles que définies par le ministère de la Famille et des Aînés. Pour plus de renseignements sur le programme de Techniques d’éducation à l’enfance offert par le Collège CDI, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.

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