20 juin 2013 | Québec
Une fois qu’elles ont terminé leur formation et qu’elles ont obtenu leur attestation d’études collégiales (AEC), certaines éducatrices à l’enfance vont choisir de travailler en pouponnière. Pour certaines, le choix dépend uniquement des circonstances alors que pour d’autres, il s’agit d’un choix qui est motivé par une passion bien précise. Pour plusieurs, c’est l’envie de donner aux bébés toute l’attention et l’affection dont ils ont besoin qui les motive. Pour d’autres, c’est l’émerveillement sans cesse renouvelé des premiers pas, du premier mot ou de la première dent.Dans ce contexte, le rôle de l’éducatrice à la pouponnière consiste essentiellement à permettre aux enfants de vivre diverses expériences selon leur niveau de développement. Son travail consiste donc à fournir des soins aux poupons afin de leur permettre de vivre quotidiennement des expériences qui soutiennent et qui favorisent leur développement sur les plans social, affectif, cognitif, langagier, physique et créatif.
Mais quelles compétences et habiletés faut-il posséder pour pouvoir travailler avec des bébés toute la journée? Nous vous proposons la liste suivante.
- Un esprit créatif. Les bébés explorent et découvrent le monde à travers leurs cinq sens. Il faut par conséquent pouvoir créer des activités qui, tout en stimulant la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher, sont adaptées aux besoins des bébés. Il ne s’agit pas nécessairement d’activités très élaborées mais plutôt d’activités pouvant stimuler et capter l’intérêt des enfants, tout en permettant leur développement.
- Un excellent sens de l’observation et une bonne capacité d’adaptation. Comme tous les bébés ne réagiront pas de la même manière à la même activité ou au même stimulus, l’éducatrice doit pouvoir observer les gestes et les réactions du bébé et être en mesure d’ajuster son tir afin de répondre aux besoins de l’enfant. En suivant les intérêts de chaque enfant, l’éducatrice devrait pouvoir planifier des activités amusantes et stimulantes qui lui conviennent. L’éducatrice devrait également être en mesure d’observer l’interaction du poupon avec ses pairs et avec les adultes et d’en tenir compte.
- La capacité d’écouter et de communiquer. Comme les poupons ne parlent pas, l’éducatrice doit être particulièrement attentive et savoir utiliser diverses techniques de communication pour établir la communication avec le bébé (techniques non verbales, langage gestuel, imitation, chant, ton de voix approprié, vocabulaire simple et correct, phrases courtes, expressions faciales et langage corporel). L’éducatrice doit également favoriser la communication avec les parents afin de les rassurer sur la vie quotidienne et le développement de leur enfant.
- Le respect. Il faut tenir compte du principe que chaque enfant se développe à son propre rythme et considérer le fait que tous les bébés à la pouponnière ne dormiront et ne mangeront pas forcément en même temps. À cet égard, tous les soins devraient être offerts dans le respect de chaque enfant.
- Le travail en équipe. Les éducatrices à la pouponnière travaillent rarement seules. Elles doivent par conséquent bien s’entendre et pouvoir communiquer efficacement avec leurs collègues.
Vous désirez travailler en pouponnière et vous possédez toutes les qualités pour exercer ce métier? Il ne faut plus hésiter! Vous serez heureuse d’apprendre que le programme de Techniques d’éducation à l’enfance est offert aux campus CDI d'Anjou, de Laval, de Longueuil, de Montréal, de Pointe-Claire et de la ville de Québec . Il s’agit d’un programme qui mène à l’obtention d’une AEC (attestation d'études collégiales) et qui répond aux exigences telles que définies par le ministère de la Famille et des Aînés pour pouvoir pratiquer cette profession. Pour plus de renseignements sur ce programme, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.