QC
27 août 2013 | Québec
Selon l’Organisation mondiale des soins de la Santé, les soins palliatifs sont une approche qui vise à maximiser la qualité de vie des personnes hospitalisées faisant face à une maladie en phase terminale et celle de leur famille.Dans l’exercice de leurs fonctions, les différents professionnels de la santé sont parfois appelés à côtoyer des patients qui sont sur le point de mourir. Le travail de ces personnes, notamment celui des préposés aux bénéficiaires, va alors bien au-delà des soins qu’ils apportent car, derrière le malade, il y a une personne qui souffre et qui vit de l’angoisse, sans compter les inquiétudes des proches avec lesquelles il faut composer.
Certains préposés aux bénéficiaires travaillent au sein de l’unité de soins palliatifs d’un hôpital. Lorsque les patients arrivent à cet endroit, ils sont généralement fatigués et ont surtout besoin de tranquillité. Les premières heures sont toujours difficiles car les patients, la famille et les soignants vivent beaucoup d’anxiété et d’insécurité. En plus d’apporter les soins habituels, les préposés aux bénéficiaires doivent essayer de rassurer le patient et sa famille et, ce faisant, établir un lien de confiance qui durera jusqu’à la fin. Il faut être disponible pour écouter ces personnes et les accompagner selon leurs valeurs, leurs croyances et leurs habitudes.
Les patients qui arrivent à l’unité de soins palliatifs sont généralement atteints de cancer, d’une maladie incurable ou de maladies neurologiques (Alzheimer, Parkinson, etc.) et sont, le plus souvent, en phase terminale. Les professionnels de la santé qui sont sur les lieux ne sont pas là pour guérir mais plutôt pour aider les patients à vivre leurs derniers instants dans les meilleures conditions possibles.
Les soins palliatifs demandent beaucoup d’énergie et une forte implication personnelle car certaines situations peuvent être douloureuses ou même insupportables. Il faut cependant disposer d’un équilibre intérieur conjugué à de bonnes conditions de vie à l’extérieur car ceux qui donnent trop d’eux-mêmes et qui ne sont pas en mesure de séparer le travail et la vie personnelle risquent de se laisser envahir par la mort et ne pas tenir le coup. Il ne faut être ni trop près pour ne pas trop souffrir et ni trop loin pour sembler indifférent.
Quand ils doivent s’occuper de patients qui sont en phase terminale, les préposés aux bénéficiaires doivent constituer une présence, silencieuse ou non, qui sécurise le malade. Leur défi ne constitue pas uniquement le soulagement physique, mais aussi le soulagement moral et psychologique. Il s’agit d’un travail d’écoute et d’observation qui s’organise de concert avec les médecins, les infirmières spécialisées et les infirmières auxiliaires afin d’accompagner les gens dans le respect et la dignité en leur offrant un milieu de vie le plus confortable possible.
Un module du programme de formation de préposé aux bénéficiaires porte sur les soins palliatifs. On y aborde, entre autres, les questions entourant l’établissement de la relation de confiance avec la personne en fin de vie, les besoins de la personne en fin de vie, les étapes du deuil et les attitudes face aux soins palliatifs.
Si le métier de préposé aux bénéficiaires vous intéresse, vous serez heureux d’apprendre que le programme d’Assistance à la personne en établissement de santé est offert aux campus CDI de Laval, de Montréal et de la ville de Québec. Pour plus de renseignements sur le programme d’Assistance à la personne en établissement de santé offert par le Collège CDI, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.