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Les enjeux économiques de la cybercriminalité

14 mars 2014 | Québec

Grâce notamment à la diffusion sur le Web de nouveaux services et d’outils s’adressant à une population mondiale de plus en plus disposée à les adopter, la croissance des actes cybercriminels ne cesse de s’accélérer. Selon un rapport de l’entreprise FireHost, ce ne sont pas moins de 24 millions de cyberattaques qui auraient été enregistrées à travers le globe au cours du second trimestre 2013. Dans un monde où les logiciels malveillants ne visaient autrefois que les particuliers, les entreprises et les gouvernements, qui sont de plus en plus souvent victimes d’attaques informatiques, ne sont plus en reste. Dans un tel contexte, lorsqu’une grande entreprise ou un organisme gouvernemental voit ses fichiers piratés, c’est avec fracas que les médias s’emparent de la nouvelle.

Avec le risque de cyberattaques qui est de plus en plus présent, les coûts liés à la sécurité informatique sont en train de croître aussi bien pour les PME, les grandes entreprises, les institutions publiques que pour la société au sens large. Ce n’est pas sans raisons que l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a récemment défini la cybercriminalité comme faisant partie des cinq plus grandes menaces planant sur l’économie mondiale (avec les pandémies, les crises financières, les conflits socioéconomiques et les tempêtes géomagnétiques).

Les pirates sont constamment aux aguets car les gains possibles sont gigantesques. En 2010, la cybercriminalité aurait généré quelque 1 000 milliards de dollars dans le monde. Il s’agit d’un phénomène qui continue de prendre de l’ampleur à cause de l’essor du commerce électronique, de la prolifération des terminaux mobiles (téléphones, tablettes), de l’hébergement infonuagique et des peines pénales qui sont encore très faibles. Tant et si bien que la cybercriminalité dépasse désormais le commerce illégal de la drogue en termes de profits. Selon un rapport du Forum économique mondial publié récemment, les cyberattaques pourraient même engendrer des pertes économiques allant jusqu’à 3 000 milliards de dollars d’ici 2020 si les entreprises et le gouvernement tardent à réagir.

Contrairement à ce que plusieurs pourraient croire, il n’est pas nécessaire de disposer de compétences techniques particulièrement avancées pour lancer une opération cybercriminelle. Les attaquants privilégient le plus souvent les informations sensibles à valeur commerciale, l’atteinte à l’image publique ou corporative et l’atteinte à la disponibilité des services.

Parmi les initiatives permettant de combattre la cybercriminalité, mentionnons l’échange d’informations sur les attaques, l’élargissement du marché de l’assurance pour la cybersécurité et la mise en œuvre de stratégies efficaces de lutte contre la cybercriminalité au niveau national ou international.

De nos jours, la lutte contre la cybercriminalité s’impose comme un métier à part entière. Il s’agit d’une activité qui obéit de plus en plus aux logiques de l’activité économique conventionnelle (croissance, rentabilité financière, gestion des risques, organisation et division du travail).

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