10 mai 2013 | Québec
Le Québec est en train de vivre d’importants changements sur le plan démographique. Le nombre de personnes aînées, par exemple, ne cesse de croître. Ainsi, en 2011, sur près de 8 millions de Québécois, on comptait déjà près de 3 millions de personnes âgées de 50 ans et plus et 1,3 million de personnes âgées de 65 ans ou plus. En outre, l’Institut de la statistique du Québec prévoit que près du tiers des Québécois seront âgés de 65 ans ou plus en 2056.Le vieillissement de la population québécoise s’explique principalement par deux facteurs : la dénatalité d’une part, et la hausse de l’espérance de vie d’autre part. Comme chacun sait, l’espérance de vie représente le nombre d’années que devrait en principe vivre une personne à compter de la naissance. Au Québec, l’espérance de vie s’établissait à 81,8 ans en 2011 (alors qu’elle n’était que de 75,0 ans en 1982). Quant à la dénatalité, il s’agit d’un phénomène qui est quasiment inexorable. Les femmes québécoises ont un taux de fécondité de 1,69 présentement alors que le taux de remplacement est de 2,1. Le taux de natalité au Québec, qui est l’un des plus bas au monde, est en chute libre depuis les années 60. Le Québec vieillit vite et se dépeuple.
Plusieurs sont d’avis que nous avons moins d’enfants parce que les familles sont épuisées à cause des obligations professionnelles des deux parents qui n’ont souvent pas le temps de souffler. Contrairement à ce qui se produit en Europe, le nombre d’heures consacrées au travail augmente au pays puisque la semaine moyenne de travail est passée de 41 heures en 1991 à 43 heures en 2001.
Il va sans dire que tous ces chiffres en préoccupent plus d’un. Un tel vieillissement pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur la population. On peut songer, entre autres, à la faillite des régimes de retraite, à l’augmentation radicale des coûts liés aux soins de santé et à l’alourdissement de la dette publique.
La bonne nouvelle cependant, c’est qu’au pays, les gens vivent non seulement plus longtemps, mais ils passent aussi une plus grande partie du reste de leur vie sans limitation des activités. Ce qui signifie, en principe, que les personnes sont appelées à travailler plus longtemps dans les années à venir.
Par ailleurs, en raison d’une mortalité de plus en plus avancée en âge, les dépenses en santé qui précèdent le décès risquent d’être plus importantes étant donnée la forte proportion de personnes âgées qu'il y aura dans la société. Parallèlement à ceci, il y aura, bien entendu, une plus grande quantité de soins à fournir.
Cela dit, le vieillissement de la population n’est pas nécessairement catastrophique. Il s’agit toutefois d’un phénomène qui nous forcera à revoir les modes de fonctionnement, les politiques et les mentalités auxquels nous sommes habitués. On peut déjà envisager plusieurs scénarios possibles. Il semble cependant clair que les individus, plus fonctionnels que ceux des générations précédentes, travailleront beaucoup plus longtemps et que la retraite à 65 ans sera un concept dépassé à plus ou moins long terme.
Quant au marché de l’emploi, il y aura des besoins de plus en plus criants pour le personnel infirmier, notamment en ce qui a trait aux soins de longue durée. Ce n’est un secret pour personne, le secteur des soins de santé a besoin de main-d’œuvre et il ne fait aucun doute que cette tendance devrait continuer de s’accentuer au cours des prochaines années.
N’hésitez pas à nous joindre pour obtenir plus d’information sur les différents programmes en soins de santé offerts sur les campus CDI d'Anjou, de Laval, de Longueuil, de Montréal, de Pointe-Claire et de la ville de Québec, notamment sur les attestations d’études collégiales (AEC) et les diplômes d’études professionnelles (DEP) qu’il est possible d’acquérir. Si vous désirez plus de renseignements sur les cours d'infirmière auxiliaire, sur le programme de formation Santé, assistance et soins infirmiers du Collège CDI, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.