28 novembre 2012 | Québec
Depuis quelques années, le Québec est devenu un pôle de création de jeux vidéo majeur, reconnu dans le monde entier. Selon le site TECHNOCompétences, l’emploi dans le secteur du jeu vidéo a connu une expansion de 564% depuis l’année 2002 dans la Belle Province. Alors que les plateformes et les façons de jouer se multiplient (téléphones et tablettes numériques), les travailleurs du jeu vidéo ne risquent pas de manquer de travail d’autant plus que le marché ne cesse de grandir.En 2011, on ne dénombrait pas moins de 82 entreprises évoluant ou gravitant dans l’univers du jeu vidéo au Québec. Ces entreprises en pleine expansion ont un besoin criant de main-d’œuvre. Parmi les plus importantes, on peut citer :
Alchemic Dream, Audiokinetic, Autodesk, Babel Media,Beenox, Behaviour Interactive, BlooBuzz, Bug-Tracker, Creo, DTI Software, EA Montréal, Eidos Montréal, Enzyme Testing Labs, Evillusion, Frima Studio, Fugitive Interactive, Gameloft, Gamerizon, Kutoka, Mistic Software, Sarbakan, Studio Side City, THQ Montréal, Triotech Amusement, Ubisoft, Wave Generation, Warner Bros. Montréal
Il y plusieurs facteurs pouvant expliquer ce phénomène de popularité. En premier lieu, il faut souligner que le gouvernement québécois a commencé à offrir, il y a quelques années déjà, d’importants avantages fiscaux aux entreprises dans le domaine du jeu vidéo qui venaient s’installer sur son territoire. Cette initiative a immédiatement porté fruit puisque la province a notamment su attirer EA, Warner et THQ, parmi tant d’autres. Cela dit, ces crédits d’impôt n’auraient eu aucun effet si le Québec n'avait pas joui pas, au départ, d’un bassin de talents exceptionnels. La présence de main-d’œuvre créative a notamment suscité la création d’entreprises entièrement québécoises comme Behaviour Interactive, Frima Studio et Sarbakan. Finalement, selon une étude comparative publiée en 2010, les frais d’exploitation annuels d’une entreprise de logiciels de pointe sont, en moyenne, 20,9 % plus bas au Québec que dans les villes américaines. Ce n’est pas rien!
Aux entreprises de renom mentionnées ci-haut, il faut ajouter un solide réseau d’écoles spécialisées, d’universités et de collèges reconnus internationalement qui donnent une formation complète, taillée sur mesure pour répondre aux besoins de l’industrie. De fait, la formation destinée à l’industrie du jeu vidéo a explosé au Québec depuis dix ans. Ainsi, plus de 60 établissements dispensent présentement différents programmes permettant d’entrer dans l’industrie. Au niveau collégial, les techniques de l’informatique, les techniques d’animation 3D et les techniques d’intégration multimédia ne sont que quelques exemples des DEC offerts. À côté des institutions privées, on retrouve également plusieurs programmes de DEC et d’Attestation d’études collégiales (AEC) spécialisées, comme le design d’animation ou les techniques de production audio. Des programmes de certificats et de baccalauréat sont également disponibles dans certaines universités.
Le Collège CDI propose, quant à lui, un programme qui conduit à une AEC et qui a pour but de former des professionnels aptes à occuper, au seuil d’entrée du marché du travail, les postes suivants : animateur 2D/3D, modeleur 2D/3D, illustrateur 2D/3D, concepteur de jeux, concepteur de niveaux, artiste texture, testeur. L’AEC permet aux candidats d’obtenir une formation de niveau collégiale reconnue par le ministère, de plus courte durée car elle ne comporte pas les cours obligatoires du DEC.
Pour plus de renseignements sur les perspectives d’emploi dans ce domaine et sur le programme de Conception, modélisation et animation 3D offert par le Collège CDI, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.