10 décembre 2012 | Québec
Alors que se tenait le 30 novembre dernier, à Montréal, le colloque de la Direction québécoise de cancérologie, il est bon de rappeler que le cancer est devenu la première cause de mortalité au Québec depuis le début des années 2000, surpassant ainsi les maladies cardiovasculaires, qui sont en diminution importante. L’augmentation du nombre de nouveaux cas de cancer est principalement attribuable à la croissance démographique et au vieillissement de la population.Cela dit, même si les succès obtenus récemment dans le traitement du cancer ont permis de prolonger la vie de certaines personnes, il y aura néanmoins 20 000 décès causés par le cancer au Québec en 2012. De plus, 47 600 nouveaux cas de cancer auront été diagnostiqués d’ici la fin de l’année dans la province et plus de la moitié de ces nouveaux cas seront des cancers de la prostate, du poumon, du sein ou colorectal.
Le cancer pose, en fait, un défi considérable à la société tout entière de par les coûts humains et économiques qu’il engendre. Si le cancer taxe fortement le système de soins, il ne faut pas négliger non plus le fardeau humain, social et économique des années de vie perdues par suite d’un décès prématuré et la perte de productivité notable qui s’ensuit. En plus de voler des vies, le cancer coûte très cher.
Divers documents publiés au Québec ces dernières années nous éclairent sur l’essentiel des besoins des personnes atteintes du cancer. Ces besoins sont de différents ordres : physique, psychologique, social, spirituel et pratique, sans oublier le besoin d’être informé. La diversité de ces besoins illustre bien le fait que la personne est frappée dans toute son intégrité et qu’aucune facette n’y échappe. Pour être efficace, le soutien apporté aux personnes touchées par le cancer doit tenir compte de l’ensemble des besoins mentionnés ci-haut.
À la lumière de tout ceci, le gouvernement québécois actuel veut faire de la lutte contre le cancer une véritable priorité nationale en procédant à une profonde réorganisation de la lutte contre le cancer afin d’améliorer la coordination entre la recherche, la prévention, le dépistage et le diagnostic, l’organisation des soins, les ressources matérielles et humaines, la formation des intervenants, le soutien communautaire et les soins de fin de vie.
Même si les mesures concrètes restent à venir, le cancer constituera, à coup sûr, un enjeu crucial de santé publique pour les années à venir et nécessitera la mise en place d’un programme ambitieux et global. Pour être en mesure de faire face à la musique, la province devra compter sur un nombre considérable de travailleurs dans le secteur des soins de santé. À ce propos, nous prévoyons déjà une importante pénurie de main-d’œuvre dans les professions associées au soutien des services de santé (aides-infirmiers/aides-infirmières, aides-soignants/aides-soignantes et préposés/préposées aux bénéficiaires) au cours des prochaines années. Il y aura, c’est certain, beaucoup de pain sur la planche.
Alors, si la lutte contre le cancer vous intéresse et que vous désirez débuter une carrière dans le domaine de la santé, le Collège CDI propose plusieurs programmes de formation qui sauront répondre à vos besoins. Pour plus de renseignements sur les cours et les formations dans le domaine de la santé offerts par le Collège CDI, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.