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15 novembre 2012 | Québec
Le travail autonome a le vent en poupe et jouit d’une popularité de plus en plus grande. Le Québec compte, à lui seul, près de 600 000 travailleurs autonomes selon les chiffres de Statistique Canada. De ce nombre, les deux tiers le sont par choix alors que les autres modifient leur situation professionnelle au gré de la conjoncture économique. La plupart des gens, de nos jours, connaissent des personnes qui ont ce statut qui était encore très peu répandu il y a vingt ans à peine. Ce changement est principalement causé par l’évolution des valeurs. Si le travail était autrefois étroitement associé à la survie, il en va tout autrement aujourd’hui. Maintenant, on travaille non seulement pour avoir des sous et pour payer ses dépenses mais également pour s’épanouir et pour développer son potentiel.Il y a, bien entendu, de bons côtés et de moins bons côtés à considérer quand on songe à devenir son propre patron. Si les travailleurs autonomes peuvent être définis comme des personnes exploitant une entreprise pour leur propre compte, contrairement à ceux qui travaillent ‘’pour les autres’’, on peut supposer, sans crainte de se tromper, que la plupart des gens qui décident de s’établir à leur compte vont le faire dans un domaine qui les passionne. Il s’agit là, pour la plupart des gens, d’un avantage qui n’a pas de prix et pour lequel plusieurs sacrifices sont possibles. Parmi les autres bons côtés, les travailleurs autonomes gagnent souvent plus d’argent que les employés rémunérés et réalisent des économies sur le transport, les vêtements de travail et les repas à l’extérieur.
Mais tout n’est pas entièrement rose dans le monde des travailleurs autonomes puisque les revenus sont parfois instables et qu’il y a des frais à défrayer pour l’aménagement de l’espace de travail ainsi que plusieurs autres dépenses à prendre en compte comme le papier, le service de téléréponse, l’ordinateur de pointe, etc. Si vous choisissez de vous lancer en affaires, vous n’aurez pas non plus de caisse de retraite, de vacances payées, de congés de maladie, de prestations de retraite ou de sécurité d’emploi.
Bien sûr, le travail autonome ne convient pas à tout le monde. Les travailleurs à contrat et les pigistes doivent gérer leurs finances avec soin et mettre beaucoup d’argent de côté. Il y a toujours un élément de risque. Les profits ne sont pas nécessairement toujours au rendez-vous. Il est également parfois difficile d’établir une frontière précise entre le travail et la vie personnelle quand on travaille à la maison; certains travaillent de trop nombreuses heures alors que d’autres n’arrivent pas à compléter le travail à accomplir à cause des distractions ou des tâches ménagères. Plusieurs apprécieront l’idée d’être maître de leurs méthodes mais il ne faut pas perdre de vue qu’il faut établir sa clientèle et cela peut parfois prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. En d’autres termes, la stratégie, la discipline et la patience constituent trois des éléments clés du succès de ceux qui choisissent de ne plus être salarié et de devenir entrepreneur indépendant.
Les travailleurs autonomes se retrouvent dans la plupart secteurs de l’économie et du marché de l’emploi, notamment dans les secteurs de la santé, de l’administration et de l’informatique. Et sur ce dernier point, dans le but de fournir un exemple précis, les travailleurs autonomes comptent pour environ 10% de l’ensemble de la main-d’œuvre du secteur des technologies de l’information au Québec, selon TECHNOCompétences. Ils agissent souvent comme ressources expertes ou comme ressources d’appoint pour pallier le manque de compétences ou encore pour faire face aux pointes de travail que rencontrent les entreprises de temps à autre.
Si vous croyez avoir ce qu’il faut pour être travailleur autonome et si vous désirez plus de renseignements sur les différents programmes de formation offerts par le Collège CDI afin d’élargir vos champs de compétences, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.