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Le rôle de l’infirmière auxiliaire en salle d’accouchement

16 octobre 2013 | Québec

De nos jours, les établissements de santé font de plus en plus de place aux infirmières auxiliaires. À cause, notamment, de la pénurie importante d’infirmières en salle d’accouchement, de l’accroissement de la charge de travail et, en vertu de la loi 90 qui leur accorde désormais plus de responsabilités, les infirmières auxiliaires sont de plus en plus présentes dans les salles d’accouchement de nombreux hôpitaux à travers la province. Même si l’accouchement se déroule normalement pour la plupart des personnes, il arrive que l’infirmière auxiliaire doive agir comme intermédiaire entre la famille et l’équipe médicale lorsque tout ne se déroule pas comme prévu.

Il y a plusieurs voies possibles selon les besoins de l’établissement, les compétences de l’infirmière auxiliaire ou son expérience de travail. Ainsi, en plus de travailler directement dans la salle d’accouchement, elle peut choisir la néonatalogie (prise en charge des nouveau-nés) ou encore se retrouver au bloc opératoire, au post-partum ou à l’urgence gynécologique.

Plus concrètement, l’infirmière auxiliaire contribue au suivi après l’accouchement en pesant le bébé, en le lavant, en le mesurant, en notant les courbes de croissance, en le mettant sous incubateur, en préparant le vaccin puis en l’administrant suivant l’ordonnance du médecin, après l’examen physique. Elle prend aussi les signes vitaux de la mère et note au dossier les préoccupations dont elle lui fait part.

Il lui faut de plus répondre aux préoccupations du père. L’observation discrète est parfois utile afin de dépister les familles en situation de crise qui auraient besoin des services sociaux, d’une référence au CLSC ou qui devraient être signalées à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

Communiquer efficacement avec les médecins, les travailleuses sociales et les psychologues qui travaillent de concert avec elle est un élément clé du travail à la salle d’accouchement et l’infirmière auxiliaire doit s’assurer de transmettre une information claire, concise et précise au bon intervenant, afin d’optimiser les interventions thérapeutiques.

L’infirmière auxiliaire qui travaille en salle d’accouchement affronte de nombreux imprévus et doit relever plusieurs défis. Une très grande capacité d’adaptation, d’autonomie et de vigilance, une rapidité d’intervention et une habileté à établir des priorités sont des qualités essentielles à développer rapidement.

N’hésitez pas à vous renseigner davantage si le métier d’infirmière auxiliaire en salle d’accouchement vous intéresse. À titre de rappel, il faut suivre le programme de formation Santé, assistance et soins infirmiers (SASI), d’une durée totale de 1 800 heures pour exercer la profession d’infirmière ou d’infirmier auxiliaire au Québec. Celui-ci mène à l’obtention d’un DEP décerné par le ministère de l’Éducation, du Loisir et des Sports. Dispensé dans des centres de formation professionnelle (dont le Collège CDI) ou des écoles privées, le programme de formation SASI est exclusivement consacré à l’acquisition de connaissances théoriques et pratiques en soins infirmiers qui permettront à l’infirmière ou à l’infirmier auxiliaire de jouer un rôle essentiel auprès des patients.

Pour plus de renseignements sur les cours d'infirmière auxiliaire pour devenir infirmière ou sur le programme de formation Santé, assistance et soins infirmiers du Collège CDI, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.

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