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2 janvier 2013 | Québec
Cet article reprend certaines des grandes lignes d’un document de la Direction de l’analyse et de l’information sur le marché du travail d’Emploi-Québec préparé en juin 2012.Bien malin est celui qui peut prédire l’avenir. Cependant, certains facteurs culturels, dont l’évolution démographique, nous permettent d’entrevoir à quoi ressemblera le marché du travail au Québec d’ici 2021. En ce début d’année, prenons donc quelques instants pour nous plonger dans le futur.
D’ici 2021, on prévoit qu’il y aura 1,4 million d’emplois à pourvoir au Québec parmi lesquels 20 % seront créés grâce à la croissance économique et 80 % résulteront du remplacement des personnes qui prendront leur retraite. Ces départs massifs vont d’ailleurs créer des besoins de main-d’œuvre pour la grande majorité des métiers et professions. Par conséquent, le taux de chômage en 2021 devrait atteindre un taux de 5,3 %, ce qui représenterait le taux de chômage le plus bas enregistré depuis 1967.
39 % des emplois qui seront créés d’ici 2021 exigeront une formation professionnelle (secondaire) ou technique (collégiale). Quant aux emplois exigeant une formation universitaire, ils constitueront 38 % des nouveaux emplois.
Les avancées technologiques vont faire en sorte que la faculté d’adaptation va devenir primordiale pour les travailleurs aussi bien que pour les employeurs. Les travailleurs devront faire le nécessaire pour mettre leurs compétences à jour alors que les employeurs devront investir massivement dans la formation du personnel.
Il y aura d’importantes possibilités d’emploi d’ici 2021 au Québec. Même s’il n’y aura pas de pénurie généralisée, certaines professions, certains secteurs et certaines régions pourraient souffrir d’un manque de main-d’œuvre. La croissance de l’emploi se concentrera dans le secteur des services, notamment dans les soins de santé, d’assistance sociale, du commerce, de l’enseignement et des services informatiques. En fait, le secteur de la santé et de l’assistance sociale procurera à lui seul 21 % de la croissance de l’emploi total d’ici 2021. La hausse de la natalité, quant à elle, occasionnera une demande plus forte de services à la petite enfance.
Les personnes de 65 ou plus qui, traditionnellement, étaient peu présentes sur le marché du travail vont compter davantage dans l’avenir. Alors que leur taux d’activité était de 3,3 % en 2000, il sera de 12,3 % en 2021. Ces gens répondront en fait à 7 % des besoins futurs de main-d’œuvre. Comme le marché de l’emploi approchera, en 2021, de la limite de sa capacité à accroître à cause du manque de main d’œuvre disponible et qu’il sera difficile de pourvoir tous les postes offerts, ce sont les personnes âgées qui viendront, en quelque sorte, à la rescousse puisque le tiers de la croissance de l’emploi sera attribuable au maintien ou au retour en emploi de ces personnes.
En conclusion, après quelques années difficiles pour cause de récession économique, le marché de l’emploi semble maintenant sur la bonne voie et les perspectives à long terme paraissent très bonnes de façon générale. Cela dit, à la lumière de cette analyse, ce sont les travailleurs spécialisés dans des secteurs précis qui profiteront davantage de la reprise. Les candidats qui ont la formation adéquate sauront tirer leur épingle du jeu, surtout ceux qui auront choisi de se spécialiser dans les secteurs de la santé, de l’informatique ou de l’éducation à l’enfance. Pour plus de renseignements sur les différents programmes de formation offerts par le Collège CDI, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.